Les entreprises du secteur étendent depuis des années leur gamme de produits avec des alternatives allégées en sucre ou en étant totalement dépourvues. Offrir des produits avec moins ou sans sucre est un point cardinal dans la stratégie du secteur pour contribuer à une offre équilibrée et afin que chaque consommateur puisse choisir dans une large gamme de produits.
Ce que nous demandons
Nous demandons aux autorités de supprimer la taxe ‘santé’, discriminatoire, qui ne tient pas compte de la quantité de sucre dans les produits et n’a aucun impact sur la santé publique. Nous estimons aussi que les eaux aromatisées, qui ne contiennent ni sucre ni édulcorants, devraient par définition être totalement exclues de cette mesure.
Boissons lights
Avec une part de marché de plus de 30% du volume total, les boissons lights sont déjà bien établies en Belgique. Les premières boisons lights ont été introduites chez nous au début des années ’80. La Belgique était ainsi un des pionniers en Europe. Une grande partie des innovations actuelles portent sur des boissons qui ne contiennent que peu ou pas du tout de sucre. L’augmentation récente de la part de marché de ces boissons lights illustre d’ailleurs bien cette évolution.
Convention Alimentation équilibrée
Le secteur s’est également engagé à continuer ses efforts dans le domaine de la réduction en sucre au sein de sa catégorie. La Convention signée à ce sujet avec la ministre De Block reprend une baisse de la teneur en sucre de 10% entre 2012 et 2020. Fin 2016, nous avions déjà atteint une baisse de 7,1%. Nous sommes donc en bonne voie pour atteindre cet objectif final.
Impact sur la politique ?
Malheureusement, nous ne pouvons que constater que les accises sur les boissons rafraichissantes sont toujours considérées comme une source facile de revenus. Et aucune différentiation n’est faite entre les boissons avec et celles sans sucre.
Les entreprises qui s’engagent à contribuer à la convention Alimentation équilibrée et réduisent la teneur en sucre de leurs boissons, ne sont donc pas récompensées pour leurs efforts. Récemment, les eaux aromatisées sans sucre ni édulcorants ont bien été dispensées du doublement des accises, mais elles restent soumises à ladite ‘taxe santé’.
Il n’est pas logique que les autorités demandent (et bénéficient) des efforts en matière de composition des produits et qu’en même temps elles continuent à viser des groupes spécifiques d’ingrédients et de produits. Tout cela pour qu’au final l’on constate que ces mesures fiscales n’ont aucun impact sur la santé publique.