Une enquête menée pour le compte de la FIEB auprès de 1 000 Belges a révélé des résultats intéressants. Dans ce blog, nous focalisons l’attention sur le phénomène du « goût », car il reste le premier facteur décisif d’achat pour 46 % des personnes interrogées, suivi du prix (26 %), de la teneur en calories (13 %) et de la disponibilité (6,2 %).
En matière de goût proprement dit, le cola reste le leader incontesté avec 18 %, mais le peloton se rapproche et appuie à fond sur la pédale. Au sein de celui-ci, nous trouvons le citron, à une solide deuxième place avec 15 %, mais l’orange, avec 10 %, doit s’échapper car elle est talonnée par le citron vert (8,1 %), la menthe (6,1 %) et la framboise (6 %). Le mélange de fruits tropicaux (5,7 %), la cerise (3,8 %), l’ananas (2,4 %) et la myrtille (2 %) menacent, quant à eux, d’être lâchés.
Effet corona ?
Il semble donc bien que les consommateurs aient définitivement abandonné le sucré au profit du frais et de l’acidulé, ce que les chiffres confirment également : 41 % pensent que nous consommerons encore moins de boissons sucrées d’ici cinq ans. Ou bien le coronavirus y est-il pour quelque chose ? Cela se pourrait bien car si, lors du premier confinement, nous avons constaté un pic de sucre, les Belges s’étant brièvement laissés tenter par les sucreries, la tendance s’est complètement inversée par la suite.
Le rapport d’Euromonitor sur la vente de boissons rafraîchissantes en 2021 confirme déjà que, pendant la pandémie, les producteurs ont commencé à développer des ingrédients naturels, biologiques et fonctionnels dans toutes les catégories de boissons rafraîchissantes, afin de répondre à la demande explosive de boissons qui renforceraient le système immunitaire.
Cela a abouti à un assortiment élargi d’eaux en bouteilles aromatisées et fonctionnelles aux goûts exotiques de « superfruits » et même de légumes, qui ont suscité aussi bien l’intérêt du consommateur que celui du producteur.
Réduction du sucre par le secteur lui-même
Depuis de nombreuses années, le secteur des boissons rafraîchissantes investit lui-même des sommes considérables dans la recherche et le développement de nouvelles variantes sans sucre et à faible teneur en sucre ainsi que d’emballages durables et plus petits. Toutes sont des initiatives conscientes et volontaires visant à aider les consommateurs européens à faire des choix éclairés.
Nous avons ainsi réduit de 15 % la moyenne des sucres ajoutés entre 2000 et 2012, et de 20 % depuis 2012. D’ici 2025, nous voulons diminuer la consommation de sucre de 7 % supplémentaires dans toute l’Europe, ce qui équivaudra à une réduction totale de plus de 40 % pour les deux décennies écoulées. Et bien que les informations nutritionnelles sur le devant de l’emballage ne soient pas obligatoires dans l’UE, nous, en tant que secteur, le faisons depuis 2008 sur une base volontaire.