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12.2022 - Nous faisons de plus en plus la fête avec des « NAB » branchées, aux goûts complexes
Nous optons de plus en plus consciemment pour des boissons non alcoolisées, « NAB » en abrégé, et donc également pour les fêtes de fin d’année. Mais cela ne signifie pas que nous renoncions au goût ou aux festivités. « En ce qui concerne les eaux et les boissons rafraîchissantes, nous voulons également des goûts complexes, pas trop sucrés, de préférence avec des infusions d’herbes, de fruits, de baies ou zestes, et servies d’une façon tout aussi élégante », analyse l’observateur de tendances Herman Konings, à la demande de la FIEB, la fédération sectorielle des producteurs d’eaux et de boissons rafraîchissantes.
Bientôt, dans une ambiance festive, nous lèverons notre verre à la nouvelle année. Mais nos verres de bulles sont de plus en plus souvent consciemment des « NAB », c’est-à-dire des « Non Alcoholic Beverages », surtout parmi les 18-34 ans. Près d’un cinquième des moins de 34 ans optent presque toujours pour des alternatives non alcoolisées. Et un autre pourcentage similaire souhaite opter davantage pour cette solution dans les mois à venir*. Même si nous examinons les tendances internationales aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Brésil, par exemple, l’émergence des NAB est très nette.
Mais cela ne signifie pas pour autant que nous renoncions au goût et aux fêtes. Pour ce qui est des fêtes, les choses peuvent être un peu plus branchées et complexes, également pour ceux et celles qui endossent le rôle de Bob ou Bobette.
« Instagrammable »
Une condition préalable est que la « NAB » soit servie avec style et soit aussi « instagrammable » que possible. « Cet aspect social et psychologique de nos boissons n’est pas à sous-estimer », explique Herman Konings. « Nous voulons donc aussi des NAB dans un joli verre à vin ou à cocktail, souvent agrémentées de condiments – tels que les baies, les grains de poivre… – comme une touche supplémentaire. Nous voulons en effet être aussi élégant(e)s avec notre boisson sur les photos de fête. »
Mais le plus important reste le goût. « Nous voulons plus qu’un goût neutre ou sucré. Il peut être plus complexe et plus sophistiqué. A cette fin, nous cherchons principalement l’inspiration dans la nature avec des herbes, des racines, des baies, des feuilles, des zestes… mais aussi du poivre, pour un vrai coup de fouet. Ces condiments peuvent ensuite être fermentés ou séchés et infusés dans l’eau ou les boissons rafraîchissantes, souligne Herman Konings. Ainsi, aux États-Unis, par exemple, des expériences sont actuellement en cours avec de l’« eau de vin », une eau contenant des peaux de raisin. »
C’est également ce qui ressort d’une enquête menée cette année auprès de 1 000 Belges par la fédération sectorielle FIEB. Ici, par exemple, le gingembre (14 %), le mélange de fruits tropicaux (18 %) et les mélanges de différents goûts (12 %) ont obtenu un score aussi bon ou plus élevé que les ajouts plus traditionnels tels que la menthe (16 %), la framboise (15 %) ou la cerise (12 %). « Avec ces goûts plus spéciaux, les NAB peuvent également rehausser le niveau de notre menu de fête. Cela permet d’élargir le champ des accords entre les mets et les boissons. Nous créons ainsi des combinaisons supplémentaires à l’infini. Il s’agit d’une opportunité énorme pour le secteur des boissons », déclare Herman Konings.
Nutritionnels
Mais il n’y a pas que le goût, les arômes supplémentaires contenus dans nos boissons jouent également un grand rôle par leurs effets en matière de nutrition et de santé. « Par exemple, nous constatons une utilisation plus fréquente des alternatives sans sucre ou à faible teneur en sucre. Et pour les boissons, nous expérimentons au niveau international, par exemple, des « nootropiques » naturels – des substances qui stimulent l’activité cérébrale -, des enzymes qui restaurent la flore intestinale et des antioxydants qui renforcent le système immunitaire. Au Royaume-Uni, par exemple, on voit apparaître des boissons à base de menthe poivrée et de réglisse ou de parties de la plante africaine ashwagandha qui, selon des recherches scientifiques, prétendent apporter une plus grande concentration et une plus grande clarté. Nous accordons également beaucoup plus d’attention à l’origine, au caractère naturel et à la pureté de tous les ingrédients. »
« Pour les fêtes surtout, ce genre de boosters naturels est évidemment intéressant pour passer une bonne soirée avec des boissons délicieuses mais également saines », conclut Herman Konings.
*Le baromètre de prévention Sciensano 2022
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09.2022 - Près de 4 Belges sur 10 achètent des boissons au-delà de la frontière
Nous traversons de plus en plus souvent les frontières pour économiser sur les produits du quotidien. Et c’est certainement le cas pour nos boissons. Outre la TVA et les droits d’accises ordinaires, notre pays prélève en effet une taxe sur les emballages ainsi que ladite « taxe sur le sucre » (qui s’applique par ailleurs également aux boissons sans sucres ou édulcorants telles que les eaux aromatisées). Pas moins de 37 % des Belges déclarent acheter des boissons dans les pays voisins. Près d’un Belge sur huit s’y rend même au moins une fois par mois, selon une enquête menée auprès de 1 000 Belges* par la FIEB, l’association sectorielle de l’industrie belge des eaux et des boissons rafraîchissantes. « La taxe sur le sucre est donc complètement passée à côté de son objectif et notre lasagne de taxes belge entraîne une perte de revenus, tant pour nos entreprises que pour le gouvernement », conclut le président de la FIEB, Bart Peeters.
Bien que le goût reste de loin le facteur déterminant pour les Belges lorsqu’ils achètent une boisson (45 %), la hausse des prix a également eu une influence sur le comportement d’achat : ces derniers mois, de nombreux acheteurs sont devenus plus attentifs au prix. Ainsi, nous regardons davantage les promotions (25 %), consommons moins (21 %) ou choisissons des alternatives moins chères (15 %). Mais la façon la plus frappante d’économiser de l’argent est d’aller acheter les boissons de l’autre côté de la frontière. Pas moins de quatre Belges sur dix déclarent le faire. Et il s’agit non seulement les habitants des régions frontalières, mais les Bruxellois aussi, par exemple, vont régulièrement faire leurs courses dans les pays voisins. 11,4 % font même leurs courses de l’autre côté de la frontière au moins une fois par mois. Chez les jeunes (-34 ans), le chiffre atteint 17,2 % et 5,2 % d’entre eux s’y rendent même chaque semaine. « C’est donc un fait que nos boissons sont plus chères en Belgique, en comparaison avec les pays voisins depuis que notre pays a introduit en 2015 une taxe supplémentaire sur les boissons sucrées en plus de la taxe sur les emballages. Prenons l’exemple d’une bouteille de 1,5 litre de boisson rafraîchissante qui coûte 1,53 €/l en Belgique (Carrefour) ; aux Pays-Bas, la même boisson dans la même bouteille coûte 1,27 €/l (17% moins cher) ; en Allemagne (chez REWE), elle ne coûte que 0,99 €/l, soit 35% de moins, et en France (Auchan), selon la taille de la bouteille, elle coûte soit 1,08 €/l (pour une bouteille de 1,75 litre), soit 29% de moins, soit 1,22 €/l (pour une bouteille de 1,25 litre), soit 20% de moins. Ces droits d’accises élevés érodent le pouvoir d’achat, en particulier pour les revenus les plus faibles », explique Bart Peeters, président de la FIEB.
La taxe sur le sucre est passée à côté de son objectif
Environ 55 % des Belges estiment donc aussi que la taxe sur le sucre, en particulier, est passée à côté de son objectif et ne favorise pas une consommation plus saine. « Cette taxe est prélevée sur toutes les boissons qui contiennent du sucre ou des édulcorants – donc aussi les variétés light, les thés, les cafés ainsi que les eaux aromatisées, même sans sucres ou édulcorants. Elle n’encourage donc pas les consommateurs à réduire leur consommation de sucre et à choisir des alternatives pauvres en calories, ce qui était pourtant le but recherché. Au contraire, cela ne fait qu’augmenter les prix en Belgique et pousse les gens à acheter des boissons de l’autre côté de la frontière, ce qui entraîne une forte hémorragie pour l’industrie belge des boissons mais aussi pour le trésor public belge », déclare Bart Peeters. « Lorsque nous constatons, grâce à notre enquête, que les Belges dépensent en moyenne 50 euros par mois en boissons non alcoolisées et que plus d’un dixième d’entre eux font leurs achats au moins une fois par mois de l’autre côté de la frontière, ça fait beaucoup d’argent qui part à l’étranger. Cela signifie donc une grosse perte de revenus, tant pour les producteurs de boissons et les distributeurs que pour le gouvernement. »
« En d’autres termes : non seulement le pouvoir d’achat des familles, mais aussi la compétitivité des entreprises belges, sont durement touchés par ces taxes élevées. Les chiffres de GfK montrent en effet qu’au cours des 5 dernières années (de 2017 à 2021), nos entreprises ont perdu quelque 369 millions d’euros de chiffre d’affaires à cause des achats transfrontaliers Moins de chiffre d’affaires signifie moins d’investissements, moins d’embauches et donc, moins d’emplois. La taxe de consommation belge représentant environ 45 % du prix de détail de nos boissons, le gouvernement a perdu plus de 166 millions d’euros de recettes sur la même période. Et cette période inclut deux années de corona virus. »
La FIEB plaide donc aussi pour une modification de la taxation afin qu’elle puisse fournir une solution gagnant-gagnant-gagnant à chacun, i.e. le consommateur, les entreprises et le gouvernement. « En diminuant la taxe, nous comblons le fossé avec les pays voisins, rendant les achats transfrontaliers moins attractifs et encourageant les achats en Belgique. Cela compense la diminution de la taxation pour le gouvernement, fournit plus de revenus à nos producteurs belges et apporte plus de confort au consommateur », conclut Bart Peeters.
*Enquête menée par le bureau d’enquêtes indépendant iVOX en juin 2022
Contact presse :
Karen Sleurs
Co-founder bureau de communication Wyngs
Tél 0485 28 73 52
Email karen@wyngs.be
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12.2021 // #TournéeSociale : Appel à une consommation sûre et responsable dans l'horeca
Douze partenaires des secteurs des boissons, de l’alimentation et de l’Horeca prônent ensemble le meilleur respect possible des mesures gouvernementales applicables dans les lieux accessibles au public dont les cafés et les restaurants. Ils invitent les amoureux de l’Horeca à partager ce message avec le hashtag #TournéeSociale. Ensemble, nous ferons en sorte que les cafés et les restaurants puissent continuer à être des lieux de rencontre agréables pendant la période hivernale.
Alors que les jours raccourcissent et se refroidissent, chacun aspire à plus de convivialité. Après des mois de fermeture, les secteurs de l’alimentation, des boissons et de l’Horeca ont investi dans la création d’un environnement sûr pour que les gens puissent se rassembler de manière contrôlée et responsable.
Afin de continuer à profiter de cette convivialité et de cette liberté, il est extrêmement important que les rencontres dans les cafés et les restaurants continuent à se faire de manière responsable. C’est pourquoi les secteurs demandent que les mesures gouvernementales soient suivies le plus fidèlement possible et que vous vous fassiez tester régulièrement.
En utilisant le hashtag #TournéeSociale, les amoureux de l’Horeca peuvent contribuer à diffuser ce message et faire en sorte que le secteur de l’Horeca puisse continuer à remplir son rôle de lieu de rencontre sûr, y compris pendant la période de fin d’année.
« Tournée » fait référence à la convivialité et à la générosité, « sociale » à l’importance de respecter les règles ensemble. Parce que si vous ne le faites pas, vous mettez les autres en danger.
La campagne a été lancée pour la première fois le 8 mai dernier à l’occasion de la réouverture des cafés en plein air – terrasses. Avec ce nouveau lancement, l’ensemble du secteur souhaite souligner une nouvelle fois l’importance des visites responsables. Tous les partenaires participants distribueront donc également un poster avec le hashtag et les quatre messages clés.
- Aidez les cafetiers, les restaurateurs et leurs personnels en montrant spontanément votre Covid Safe Ticket à votre arrivée. Faites-vous également tester régulièrement.
- Respectez les mesures : manger et boire n’est autorisé qu’en position assise. Dès que vous vous levez, vous devez porter un masque. Respectez aussi les heures de fermeture.
- Gardez une distance appropriée : il doit y avoir une distance de 1,5m entre chaque table. N’essayez donc pas de rassembler les tables dès lors que vous rencontrez quelqu’un que vous connaissez.
- Profitez avec modération : profitez de bons moments mais n’oubliez pas de vous hydrater régulièrement avec une boisson non-alcoolisée si vous optez pour une bière fraîche, un verre de vin ou un cocktail.
#TournéeSociale est une initiative de Vinum Et Spiritus (la fédération belge des vins et spiritueux), de Fevia (la fédération belge de l’industrie alimentaire), de Febed (la Fédération Belge des Distributeurs en boissons), des Brasseurs Belges, de la FIEB (Fédération Royale de l’Industrie des Eaux et des Boissons Rafraîchissantes), de Horeca Vlaanderen, d’Horeca Bruxelles et de la Fédération Horeca Wallonie. Unizo, UCM, Comeos et Event Confederation.
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07.2021 // La fréquence de consommation n’est pas une indication de santé, ou pourquoi les chiffres d’Eurostat ne racontent qu’une partie de l’histoire
Différents médias ont publié les chiffres d’Eurostat sur la fréquence de consommation de boissons rafraichissantes. Ces chiffres montrent que cette fréquence est la plus élevée en Belgique. Mais ceci ne donne aucune information sur la quantité de sodas bue effectivement et encore moins sur la quantité de sucre ingérée.
Comment faut-il interpréter ces chiffres ?
– La fréquence ne dit rien sur la quantité / le volume. Ainsi, la quantité de boissons rafraichissantes bue en Allemagne est bien plus élevée qu’en Belgique : 145 litres par personne par an vs. 130 litres par personne par an en Belgique.
– Des chiffres des autorités belges illustrent que la quantité de boissons rafraichissantes consommée a baissé de 15% en 10 ans malgré une fréquence de consommation constante.
– La quantité de sucre dans les boissons rafraichissantes en Belgique a baissé de 35% depuis 2000
– Eurostat a publié d’autres chiffres qui montrent qu’au niveau du surpoids, la Belgique obtient de meilleurs résultats que bien d’autres pays avec une fréquence de consommation de boissons rafraichissantes plus faible.La fréquence ne dit rien sur la quantité consommée
Les chiffres d’Eurostat concernent les années 2018-2019. Si l’on regarde le volume de boissons rafraichissantes consommé en 2019, on constate que certains pays ont une fréquence de consommation plus faible qu’en Belgique mais que la quantité ingérée est plus élevée que chez nous.L’enquête de consommation alimentaire belge montre que la consommation diminue
En 2014, les autorités belges ont effectué une Enquête de consommation alimentaire . Cette enquête a étudié la fréquence de consommation de boissons rafraichissantes, mais également la quantité bue.
La ou la fréquence correspond plus ou moins avec les résultats d’Eurostat (18% des Belges affirme boire quotidiennement une boisson rafraichissante), les chercheurs ont constaté que la fréquence de consommation est restée inchangée par rapport à l’enquête de 2004 mais que la quantité consommée a baissé de 15% entre 2004 et 2014.
L’Enquête de consommation alimentaire belge a été effectuée par des professionnels de la santé spécialement formés, les chiffres d’Eurostat sont le résultat d’auto-rapportage.Chiffres Eurostat sur le surpoids
Eurostat a également publié des chiffres sur le surpoids en Europe . Il en sort que les résultats pour la Belgique sont souvent bien meilleurs que ceux de pays avec une fréquence de consommation de sodas plus faible.Ces chiffres illustrent clairement qu’il n’y a aucun lien entre la consommation de boissons rafraichissantes et la part de la population en surpoids.
Composition des produits
Depuis 2000, la quantité de sucre dans les boissons rafraichissantes en Belgique a baissé de 35%. Les entreprises se sont engagées à réduire encore la quantité de sucre avec 7% supplémentaires d’ici 2025 .
Ainsi, la part des boissons light ou sans sucre en Belgique est plus grande que dans beaucoup d’autres pays :Le secteur continue de s’engager pour que le consommateur puisse profiter de boissons rafraichissantes en plus petites portions et avec des boissons qui contiennent moins de sucre ou même plus de sucre du tout.
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06.2021 // En Europe, les boissons rafraîchissantes contiendront en moyenne 10 % de sucre en moins d'ici 2025: Les producteurs belges vont bientôt dépasser les objectifs européens
L’Association Royale de l’Industrie des Eaux et des Boissons Rafraîchissantes (FIEB) approuve le nouvel engagement relatif à la santé et de la nutrition annoncé aujourd’hui par l’UNESDA, l’organisation qui chapeaute les fabricants européens de boissons rafraîchissantes. Conformément à l’engagement de l’UNESDA, les membres de la FIEB réaliseront une réduction supplémentaire de 7 % de la teneur en sucre sur la période 2021-2025, en plus de la réduction de 20 % réalisée sur la période 2012-2020. Le secteur des producteurs de boissons rafraîchissantes souhaite faire en sorte qu’il soit encore plus facile pour les consommateurs de faire des choix équilibrés. Les décideurs politiques et les consommateurs veulent que leur alimentation soit aussi saine et durable que possible, et la réduction des sucres ajoutés en fait partie. Les producteurs de boissons rafraîchissantes déploient des efforts considérables dans ce domaine depuis plusieurs décennies.
Belgique : – 42 % de sucre sur la période 2000-2025
Par le passé, les fabricants belges ont également pleinement souscrit aux engagements formulés au niveau européen. Dans le cadre de la Convention Alimentation Equilibrée conclue en 2016 par Fevia et la ministre de la Santé publique de l’époque, Maggie De Block, les producteurs de boissons gazeuses ont réalisé une réduction de 20 % en sucre entre 2012 et 2020.
Les producteurs belges se sont maintenant engagés à une réduction supplémentaire de 7 % entre 2021 et 2025 (le calendrier n’étant pas synchronisé avec celui de l’Europe, les fabricants belges atteindront également les 10 % si l’on tient compte de leurs efforts en 2019-2021).
Pas de boissons rafraîchissantes sucrées dans les écoles depuis 2018
Fin 2016, le secteur s’était engagé à ne plus proposer de boissons rafraîchissantes sucrées dans les distributeurs automatiques des écoles. Dans les écoles primaires, les entreprises ont déjà cessé de proposer des distributeurs de boissons rafraîchissantes depuis un certain temps et depuis 2018, seuls l’eau, les jus de fruits et les boissons rafraîchissantes sans sucre sont présents dans les distributeurs automatiques des écoles secondaires. Ce délai a été plus rapide que celui convenu dans la Convention avec la ministre flamande de l’enseignement de l’époque, Hilde Crevits.
« Aucun autre secteur alimentaire ne fait mieux »
« Les consommateurs et les responsables politiques attachent beaucoup d’importance à la liberté de choix et à la santé. En tant que secteur, nous y répondons par des emballages plus petits, le lancement de nouvelles boissons innovantes avec moins ou pas de sucre et par une réduction de la quantité de sucres ajoutés dans les boissons. Le secteur des boissons rafraîchissantes a réussi, plus que tout autre secteur alimentaire, à revoir ses produits au cours des deux dernières décennies, avec une réduction moyenne des calories de pas moins de 35 % depuis 2000 », déclare Bart Peeters, président de la FIEB.
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05.2021 // 200 millions de litres d’eaux et de boissons rafraîchissantes en moins pour 2020, année marquée par le corona
Les producteurs de boissons non alcoolisées ont eux aussi enregistré des chiffres dans le rouge en 2020. Le coronavirus a laissé des traces aussi bien sur le volume total que sur le chiffre d’affaires des membres de la FIEB. En comparaison avec 2019, le volume sur le marché belge a baissé de 12 %, ce qui correspond à 200 millions de litres en moins. L’impact de la fermeture des cafés et restaurants, l’annulation de tous les événements et la stricte limitation de l’ensemble du marché out-of-home laissent des marques profondes. C’est pourquoi il est important que les fournisseurs de l’horeca puissent profiter également des mesures de soutien nécessaires de la part du gouvernement, telles que la diminution de la TVA à 6% sur l’alimentation et les boissons dans l’horeca. Enfin, une perspective est nécessaire afin que la production puisse être alignée sur la réouverture de l’horeca en toute sécurité.
« Grâce aux efforts de tous nos collaborateurs, les entreprises du secteur sont parvenues à maintenir leur production lors de la crise du coronavirus. L’approvisionnement des magasins n’a donc jamais été menacé » nous dit Bart Peeters, président de la FIEB. « Mais l’impact est tout de même important, surtout pour les entreprises qui dépendent fortement de l’horeca. C’est pourquoi il est important que les entreprises puissent compter sur les mesures de soutien nécessaires de la part du gouvernement ».
12 % de volume en moins, l’impact de la fermeture de l’horeca est grand
La fermeture de l’horeca est avant tout un désastre pour le secteur lui-même, mais les conséquences sont grandes également pour les producteurs d’eaux et de boissons rafraîchissantes, fournisseurs importants de ce secteur. Les chiffres* montrent clairement que la perte du marché out-of-home n’est pas du tout compensé par une éventuelle augmentation des ventes dans les supermarchés. Des pertes de chiffre d’affaires jusqu’à 10 % sont malheureusement davantage une règle qu’une exception. Par ailleurs, cela dépend beaucoup d’une entreprise à l’autre. Les entreprises qui sont fortement axées sur le secteur de l’horeca et n’ont qu’une présence limitée dans la distribution ont vu leurs pertes augmenter d’autant plus.
« Le Kern a décidé de réduire la TVA sur les boissons dans l’horeca à 6% jusqu’à septembre, décision que nous applaudissons. » poursuit Bart Peeters, « il faut encore veiller à ce que les fournisseurs soient également compenséspour les pertes de chiffre d’affaires réalisées dans les activités horeca. Et de préférence de manière uniforme pour toute la Belgique. »
Après des années de croissance, les volumes des membres de la FIEB connaissent une baisse pour la deuxième année consécutive.La première baisse de 3,56 % a été une conséquence directe du doublement des accises sur les boissons rafraîchissantes, ladite taxe santé. Cette baisse a d’ailleurs uniquement causé une augmentation des achats transfrontaliers, principalement vers la France et les Pays-Bas, ce qui adonc eu un effet négatif pour les producteurs belges d’eaux et de boissons rafraîchissantes. Le consommateur n’a toutefois pas adapté ses habitudes de consommations suite à cette augmentation des accises.
Cette baisse s’est poursuivie pendant l’année 2020, marquée par le coronavirus. La fermeture de l’horeca et l’annulation de tous les événements et festivals ont entraîné une baisse de près de 12 %.
Les recettes des accises sont inférieures de 6 % à celles de l’année dernière
Les recettes des accises* pour 2020, qui concernent uniquement les boissons rafraîchissantes, confirment cet impact négatif : seulement durant le mois de mars, davantage de boissons rafraîchissantes se sont vendues par rapport à l’année précédente, et ce en raison du réflexe de stockage du début du premier confinement. En juin, les frontières ont été fermées et le retard a été partiellement rattrapé. Mais à partir de la réouverture des frontières début juillet, le retard s’est à nouveaucreusépour clôturer, fin décembre, avec un déficit de plus de 6 %.
Achats transfrontaliers
Du fait de la politique fiscale du Gouvernement belge, les boissons rafraîchissantes et les eaux sont beaucoup plus chères en Belgique que dans les pays voisins. Les consommateurs ont donc rapidement trouvé le chemin des magasins situés juste après la frontière. Ce phénomène s’est encore renforcé par la forte augmentation des accises en 2018.
Bart Peeters : « Après le premier confinement, nous avons constaté que le consommateur est rapidement retombé dans ses habitudes et a traverse de nouveau la frontière pour acheter ses eaux et boissons rafraîchissantes. Cela signifie une perte pour les entreprises mais également pour les autorités. Il est évident qu’une modification structurelle de la fiscalité est nécessaire pour s’attaquer à ce phénomène : une baisse des accises peut faire en sorte que le belge achète de nouveaux plus en Belgique, ce qui causera une augmentation des revenus pour les autorités. »
Avec la fermeture des frontières lors du premier confinement, on a vu une importante diminution de ces achats transfrontaliers et une augmentation des achats sur le marché intérieur. Malheureusement, le consommateur est retombé dans ses anciens travers dès la réouverture des frontières au début juillet. Pendant le deuxième confinement, les frontières n’ont pas été fermées avec comme conséquence un impact beaucoup plus limité.
Grâce à la grande mobilisation de tous les collaborateurs et aux mesures de soutien du gouvernement, les membres de la FIEB ont réussi à approvisionner les consommateurs sans interruption, leur permettant ainsi de retrouver leurs produits préférés dans les rayons des supermarchés même pendant les moments les plus difficiles. Les entreprises ont également lourdement investi afin de garantir un environnement sûr pour leurs collaborateurs. C’est pourquoi il est important que les entreprises de notre secteur puissent profiter des mesures de soutien, aussi bien à l’approche de la réouverture de l’horeca que dans la période qui suivra. Et une révision de la fiscalité reste nécessaire pour mettre un terme aux achats transfrontaliers.
Pour un aperçu complet, cliquez ici.*
*Ce lien contient un fichier ZIP avec 5 fichiers (chiffres du volume total NL et FR, recettes des droits d’accises NL et FR, rapport complet des tableaux).
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12.2020 // Près de 40% des Belges mangent et boivent plus sainement suite à la crise du coronavirus
En septembre, la Fédération royale de l’Industrie des Eaux et des Boissons rafraîchissantes (FIEB) a interrogé 1 000 Belges sur leurs habitudes alimentaires et de consommation. Il s’avère que près de 40% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles mangeaient et buvaient plus sainement suite à la crise du coronavirus. Presque 3 Belges sur 10 (29,1%) ont également choisi de consommer moins de sucre. La majorité de ceux qui ont réduit leur consommation en sucre l’ont fait en remplaçant les boissons sucrées par de l’eau, des eaux aromatisées et des boissons gazeuses sans sucre. La crise du coronavirus a ainsi renforcé une tendance de consommation déjà existante.
En raison de la crise du coronavirus, 39,3% des Belges ont décidé d’accorder une attention particulière à une alimentation saine. Un groupe plus restreint, mais qui représente tout de même une part importante de la population (29,1%), consomme désormais moins de sucre qu’auparavant. La majorité (59,5%) de ceux qui consomment moins de sucre le font principalement en buvant moins ou pas de boissons sucrées. Ces boissons sucrées sont essentiellement remplacées par de l’eau et de l’eau aromatisée (67,8%), des boissons sans sucre (32,1%) et du café et du thé (24,5%). Seuls 9,9% des personnes interrogées ayant indiqué qu’elles buvaient moins de boissons sucrées ont en fait cessé d’en consommer.
« Nous constatons que près de 40% des Belges ont indiqué qu’ils avaient adapté leurs habitudes alimentaires suite à la crise du coronavirus. La large gamme de produits proposés par nos entreprises peut les aider dans ce sens. Les membres de la FIEB ont en effet déployé beaucoup d’efforts ces dernières années pour mettre sur le marché davantage de produits contenant moins de sucre, voire pas de sucre du tout. Cela restera l’une de nos priorités pour les années à venir », déclare Bart Peeters, président de la FIEB.
Les alternatives en hausse
Au cours des dix dernières années, les eaux minérales naturelles, les eaux aromatisées, les boissons sans sucre et les boissons gazeuses à faible teneur en sucre ont connu une forte croissance. Depuis 2015, la consommation d’eau minérale naturelle et d’eau de source est plus importante que la consommation de boissons rafraîchissantes.
Déjà 40% de toutes les boissons gazeuses rafraîchissantes (type limonade et cola) sont light/zéro. Cela place la Belgique à la 5e place en Europe, derrière la Finlande, la Norvège, l’Irlande et le Royaume-Uni.
« La popularité croissante des eaux et des boissons rafraîchissantes sans sucre n’est pas nouvelle. Nous saluons en tant que secteur le fait que les gens fassent des choix conscients pour leur santé. Nos membres fabricants disposent d’une gamme de produits de qualité qui permet à chacun de faire les choix qu’il souhaite ou dont il a besoin. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de la Convention pour une Alimentation Equilibrée à laquelle nos membres ont adhéré. Entre 2012 et 2017, nous avons réduit la teneur en sucre de 7% en proposant des produits à faible teneur en calories. Nous souhaitons d’ici la fin de l’année encore réduire davantage la teneur en sucre (-5%) et nous sommes sur la bonne voie pour atteindre cet objectif ambitieux », déclare Bart Peeters.
À propos de l’enquête
L’enquête en ligne a été menée par le bureau de sondage iVOX auprès de 1 000 Belges représentatifs par sexe, langue, âge et diplôme. L’enquête a été menée entre le 22 et le 29 septembre 2020. La marge d’erreur maximale pour 1 000 Belges est de 3,02%.
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11.2020 // De plus en plus d'achats au-delà des frontières: 86% des Belges achèteraient des boissons dans leur propre pays si le prix baissait
La Fédération Royale des Industries des eaux et des Boissons Rafraîchissantes (FIEB) a interrogé 1 000 Belges en septembre dernier sur leurs achats transfrontaliers. Trois Belges sur dix (28%) achètent de temps en temps de l’eau ou des boissons rafraîchissantes à l’étranger. Un Belge sur dix (11,6%) fait spécialement le déplacement pour réaliser ces achats. La raison principale pour acheter à l’étranger est la différence de prix. La perte de revenus engendrée par ces achats transfrontaliers s’ajoute à la baisse du chiffre d’affaires d’au moins 20% causée par la crise du coronavirus. Une réforme de la fiscalité contribuera à protéger la compétitivité des producteurs d’eau et de boissons rafraîchissantes en Belgique.
Trois Belges sur dix (28%) achètent de temps en temps de l’eau ou des boissons rafraîchissantes à l’étranger. Là où 16,4% des Belges le font parce qu’ils sont de toute façon à l’étranger, on constate que 11,6% font le déplacement spécialement pour réaliser ces achats. Cette catégorie correspond à 41,4% de ceux qui achètent à l’étranger.
La principale raison invoquée par 3 Belges sur 4 (74,7%) pour laquelle ils achètent leurs boissons à l’étranger est la différence de prix. Pour une minorité (20,6%), la motivation est l’achat de boissons qui ne sont pas disponibles en Belgique. Neuf Belges sur dix (86%) qui achètent de l’eau ou des boissons rafraîchissantes à l’étranger déclarent qu’ils les achèteraient plus souvent en Belgique si les prix y baissaient.
Les lourdes charges fiscales entraînent des prix élevés
Les boissons non alcoolisées sont lourdement taxées en Belgique. Elles sont soumises à la TVA et à la cotisation sur les emballages. Pour les boissons rafraîchissantes, il faut encore y ajouter ladite taxe « santé ». Depuis 2015, les taxes sur les boissons rafraîchissantes ont plus que triplé, justement à cause de cette taxe « santé ». L’Observatoire des prix a déjà constaté à plusieurs reprises que la cause principale de l’inflation pour les boissons non-alcoolisées. Les consommateurs qui habitent près de la frontière avec la France ou les Pays-Bas – et il y en a beaucoup puisqu’environ la moitié des Belges habite à moins de 50 km d’une frontière – vont de plus en plus souvent acheter leur eau et leurs boissons rafraîchissantes à l’étranger en réaction aux augmentations successives des prix en Belgique.
En 2019, les achats transfrontaliers ont augmenté de 6,2% par rapport à 2018. Cette année, les Belges ont acheté pour 98 millions d’euros de boissons à l’étranger, ce qui correspond à 175 millions de litres. En 2018, il s’agissait de 91 millions d’euros (165 millions de litres). Cette même année 2018 avait d’ailleurs connu une augmentation de pas moins de 15,6% à la suite de la forte augmentation des accises. Les achats transfrontaliers réalisés en 2018 et 2019 correspondent, pour les autorités, à une perte de revenus non collectés de 55 millions provenant de TVA, de la cotisation sur les emballages et de la taxe « santé ».
Les Belges qui vont à l’étranger vont surtout en France pour leurs achats (55 %) et aux Pays-Bas (18%). Viennent ensuite l’Allemagne et le Luxembourg.
On a constaté en 2020 une baisse temporaire des achats transfrontaliers par rapport à 2019 à cause de la fermeture des frontières au premier trimestre. Depuis leur réouverture, on a également pu constater que ces achats avaient à nouveau augmenté : le volume acheté à l’étranger est passé de 2,4% du volume total en Belgique au deuxième trimestre de 2020 à 7% au troisième trimestre (par rapport à 8,7% pour le troisième trimestre de 2019). Et les distributeurs étrangers n’ont pas attendu pour relancer leurs campagnes publicitaires dans les régions limitrophes afin d’attirer les Belges dans leurs magasins.
« La compétitivité, et donc l’emploi, sous pression »
« Il n’y a pas de raison de tourner autour du pot : les entreprises du secteur subiront cette année une baisse de leur chiffre d’affaires d’au moins 20% à cause de la crise du coronavirus. Si, en plus, elle se voient confrontées à une perte de revenus à la suite des achats transfrontaliers, « ça commence faire beaucoup » … Le consommateur ne cherche pas de boissons exotiques introuvables sur le marché belge, il veut simplement économiser de l’argent. C’est pourquoi il est essentiel de faire disparaître les causes de la grande différence de prix par rapport à la France et aux Pays-Bas. Nous espérons que les autorités fédérales vont enfin mettre en place une réforme de la fiscalité afin de préserver la compétitivité de nos entreprises et donc également l’emploi » conclut Bart Peeters, le président de la FIEB.
À propos de l’enquête
L’enquête en ligne a été réalisée par iVOX auprès de 1 000 Belges représentatifs en matière de sexe, de langue, d’âge et de diplôme. Cette enquête a été effectuée entre le 22 et le 29 septembre 2020. La marge d’erreur maximale auprès de 1 000 Belges est de l’ordre de 3,02 %.
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10.2020 // Le secteur belge des eaux et des boissons rafraîchissantes voit son chiffre d'affaires diminuer d'au moins 20% en raison de la crise du coronavirus
Tout comme les autres entreprises alimentaires, les producteurs d’eau en bouteille et de boissons rafraîchissantes ont également subi les conséquences du coronavirus. La fermeture du secteur de l’Horeca et l’annulation des festivals et autres évènements pendant l’été ont eu un impact majeur sur les ventes et le chiffre d’affaires. Une enquête de la FIEB, l’association sectorielle de l’industrie belge des eaux et des boissons rafraîchissantes, menée auprès de ses membres durant le mois de juin, révèle qu’un tiers d’entre eux ont vu leur chiffre d’affaires diminuer d’au moins 20%. Par ailleurs, en raison de la fermeture des frontières, les Belges ont temporairement acheté davantage d’eau et de boissons rafraîchissantes dans leur propre pays.
Le stricte lockdown et la fermeture de l’Horeca appartiennent peut-être au passé, mais leur impact est toujours présent pour les producteurs d’eaux et de boissons rafraîchissantes. La forte augmentation des nouvelles contaminations et les mesures qui ont été prises pour y remédier peuvent faire craindre le pire. Une enquête réalisée en juin auprès des membres de la FIEB (les entreprises participantes représentent ensemble 85% du volume vendu par les membres sur le marché belge) avait déjà montré qu’un tiers des entreprises avaient enregistré une baisse de leur chiffre d’affaires d’au moins 20% par rapport au début du mois de mars. Des chiffres officiels illustrent également que les revenus d’accises et la production totale au mois de juillet étaient toujours inférieurs à la même période l’année dernière (voir image).
La principale raison de cette diminution est bien entendu la fermeture du canal « out of home », à savoir l’Horeca mais aussi d’autres installations telles que les stations-service, les sandwicheries, … Ces chiffres illustrent l’importance de ces canaux de vente pour un grand nombre d’entreprises. Les volumes qui ont été perdus n’ont malheureusement pas pu être compensés par une augmentation des ventes via d’autres canaux comme les supermarchés.
Vague de chaleur vs. l’annulation des évènements
Traditionnellement, l’augmentation des températures font grimper la demande. La vague de chaleur que nous avons connue cette année n’échappe pas à la règle. Mais les entreprises ont également été confrontées à la nouvelle réalité causée par la crise du coronavirus : l’annulation de tous les petits et grands festivals pendant l’été, l’offre culturelle très réduite, les établissement Horéca réouverts mais tournant à un plus faible régime, la fréquentation des hôtels en baisse, le télétravail, le canal ‘out-of-home’ fortement touché… une catastrophe pour beaucoup d’organisations et d’indépendants, mais également pour les fournisseurs.
Tendance marquante : les achats frontaliers ont temporairement diminué de 91%
Toutefois, le lockdown a aussi entraîné une tendance positive pour les membres de la FIEB : en raison de la fermeture des frontières, les Belges n’ont plus traversé la frontière pour acheter de l’eau et des boissons rafraîchissantes (voir image). En effet, le volume des achats à l’étranger est tombé à environ 10% des achats en temps normal. Avant la crise du coronavirus, environ 14 millions de litres d’eau et de boissons rafraîchissantes par mois ont été achetés dans les pays voisins contre 1,3 million de litres par mois seulement pendant la crise (volume moyen pour les mois d’avril et de mai 2020).
Toutefois, maintenant que les frontières sont à nouveau ouvertes, il est peu probable que cette diminution se poursuive. Bart Peeters, président de la FIEB : « Au cours des dernières années, nous avons constaté une augmentation constante du nombre d’achats au-delà des frontières. L’eau et les boissons rafraîchissantes y sont moins chères et ces différences de prix n’ont pas disparu avec la crise du coronavirus. Les magasins frontaliers font campagne sur le territoire belge, et on constate en effet que les achats transfrontaliers ont presque retrouvé le niveau d’avant la fermeture des frontières. »
Une révision de la fiscalité s’impose
La réouverture de l’Horeca a été très bien accueillie par les producteurs de boissons, mais la situation reste difficile surtout maintenant que les mesures sont à nouveau renforcées. Le secteur espère donc que tout le monde respectera les mesures imposées, de sorte qu’aucun renforcement des mesures supplémentaire ne soit nécessaire. Bien entendu, la sécurité et la santé du consommateur restent une priorité.
Il est donc très important que les entreprises reçoivent un soutien supplémentaire. « Nous devons renforcer le commerce intérieur et inciter les consommateurs belges à acheter leur eau et leurs boissons rafraîchissantes en Belgique et non dans les pays voisins. En 2019, les achats transfrontaliers de boissons non alcoolisées avaient à nouveau augmenté de 6,3%. La baisse temporaire de la TVA sur les boissons non alcoolisées dans l’Horeca est une bonne mesure mais le gouvernement doit absolument travailler à une révision globale de la fiscalité. Nous invitons donc le nouveau gouvernement fédéral à engager la discussion à ce sujet avec le secteur. » déclare Bart Peeters.
En effet, la pression fiscale sur le secteur est très grande et rend les boissons en Belgique 30 à 40% plus chères qu’à l’étranger. Les entreprises paient une taxe sur les emballages, une taxe kilométrique et des accises, ce qui entraîne une forte augmentation des prix. Les accises sur les boissons rafraîchissantes (la taxe santé) ont également plus que triplé depuis 2015. Ces raisons expliquent que 7% des boissons rafraîchissantes et de l’eau soient achetés à l’étranger (surtout en France et aux Pays-Bas).
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09.2020 // Bart Peeters, Country Director Benelux chez Spadel est le nouveau Président de la FIEB
l’Assemblée Générale de la FIEB, la Fédération Royale de l’Industrie des Eaux et des Boissons Rafraîchissantes, a élu Bart Peeters comme nouveau président. Peeters est Country Director Benelux chez Spadel. Il succède à Etienne Gossart. Le mandat de président dure 2 ans. Parmi les priorités du nouveau président, il y a la relance du secteur après la crise du COVID-19, la communication continue sur la qualité des produits des membres et le dialogue avec les stakeholders sur les efforts réalisés par les membres dans le domaine de la durabilité.
Bart Peeters est Country Director Benelux chez Spadel. Il a une grande expérience dans le domaine des FMCG. De 2016 à 2019, il a exercé plusieurs fonctions de directeur chez Coca-Cola European Partners. Avant cela, il a travaillé notamment chez Procter & Gamble et McKinsey & Company. En tant qu’ingénieur civil, Peeters a obtenu en 2001 le titre de docteur en Sciences de l’Ingénieur auprès de la Katholieke Universiteit Leuven.
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07.2019 // L’augmentation des accises sur les boissons rafraichissantes fait augmenter les achats transfrontaliers de 15,6 %
En 2018, les Belges ont acheté pour 91 millions d’eau et de boissons rafraîchissantes à l’étranger, selon les chiffres de GfK. Les achats transfrontaliers pour cette catégorie ont augmenté de 15,6 % par rapport à 2017. Sachant que le gouvernement a presque doublé les accises pour atteindre 11,92 cents par litre le 1e janvier 2018, cette augmentation ne semble pas le fruit du hasard.
L’Observatoire des Prix a une fois de plus confirmé que cette augmentation des accises est responsable de l’inflation de 6,6 % pour la catégorie des boissons rafraîchissantes. La FIEB, la fédération des producteurs belges d’eau et de boissons rafraîchissantes, demande une fois de plus que le gouvernement revoie sa politique fiscale.
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09.2018 // La quantité moyenne de sucre dans les boissons rafraîchissante a baissé de 7,1% entre 2012 et 2016. L’engagement de tout le secteur.
Comme l’ont annoncé de manière conjointe madame Maggie De Block, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé Publique, et la FEVIA, l’offre alimentaire est devenue plus équilibrée ces dernières 5 années. Bien évidemment, le secteur des boissons rafraîchissantes a contribué à ces efforts. Une baisse de la teneur en sucre de 7,1% en est le résultat. Et ce n’est pas fini.
Cela fait maintenant presque 15 ans que les membres de notre fédération s’attèle à réduire le sucre dans leur gamme de produits et à offrir aux consommateurs un large choix de boissons avec et sans sucres. Le secteur des boissons rafraichissantes est ainsi depuis toujours un précurseur dans ce domaine….
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07.2017 // Les taxes à la consommation augmentent bel et bien : le gouvernement a décidé une nouvelle hausse des accises sur les boissons rafraîchissantes.
Le gouvernement a une fois de plus choisi la solution la plus facile en augmentant de 75 millions les accises existantes sur les boissons rafraîchissantes. Suite à la hausse précédente des ces même accises en janvier 2016, les achats transfrontaliers avaient augmenté de 12%. Le secteur craint de nouveau un impact économique important suite à cette énième mesure fiscale touchant le secteur des boissons.
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02.2017 // Œuvrer à 10% de sucre en moins dans les boissons rafraîchissantes: Maintenant également au niveau européen
UNESDA, la fédération européenne des producteurs de boissons rafraîchissantes, a fait part aujourd’hui de son engagement à réduire de 10% la teneur en sucre dans les boissons rafraîchissantes au niveau européen, entre 2015 et 2020. La réduction moyenne en sucre au niveau européen entre 2000 et 2020 s’élèvera donc à un peu plus de 20%.
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11.2016 // La FIEB s’engage à soutenir les écoles flamandes dans leur politique vis-à-vis des boissons
FEVIA Vlaanderen, la Ministre Flamande de l’Education Crevits et le Ministre du Bien-être, de la Santé Publique et de la Famille Vandeurzen viennent de signer une déclaration d’engagement afin de soutenir les écoles flamandes dans leur politique vis-à-vis des encas et des boissons. Le secteur des eaux et des boissons rafraichissantes y contribue également…
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10.2016 // 9 clients sur 10 plébiscitent une information plus claire sur l'eau filtrée servie dans l'horeca.
Lancée à l’initiative de la FIEB (Fédération de l’Industrie belge des Eaux et Boissons rafraîchissantes) sur son portail d’information www.eauresto.be, une enquête menée en ligne entre juin et septembre 2016 auprès de 1.000 participants laisse apparaître des failles assez manifestes au niveau de l’information reçue par les clients commandant de l’eau dans les établissements horeca. Plus de 80% des clients souhaiteraient être informés au moment de leur commande.