Dossier sur l'emballage durable

Tout notre secteur est d’accord sur un point : les emballages de nos boissons ne peuvent plus devenir des déchets qui finissent dans la nature et les océans. Des actions sont donc entreprises à de nombreux niveaux en vue de réduire l’utilisation de (nouveau) plastique, d’améliorer la collecte et le recyclage, de réutiliser et d’innover en matière d’emballages de boissons. Mais quels efforts nos producteurs de boissons fournissent-ils pour collecter à nouveau et recycler leurs bouteilles ? Où en sont-ils dans la durabilisation de leurs emballages ? Et comment voient-ils l’emballage du futur ? Vous trouverez les réponses dans le « Dossier sur les emballages de boissons durables ».


Partie 1 : Faire de chaque bouteille une nouvelle bouteille

Partie 1 : Faire de chaque bouteille une nouvelle bouteille

Faite pour être recyclée

L’intégralité du secteur s’accorde à dire que l’ambition ultime consiste à rendre nos emballages totalement « circulaires ». Ou, dit plus simplement : faire de chaque bouteille une nouvelle bouteille*** De sorte que chaque emballage ne soit pas abandonné dans la nature ou là où il n’a que faire.

Pour ce faire, différents systèmes et acteurs ont un rôle à jouer. Tout d’abord, les bouteilles doivent être fabriquées de telle sorte qu’elles soient facilement recyclables, selon les « designe-for-recycling-principes ». Des investissements considérables ont été réalisés en ce sens ces dernières années. Ainsi, d’ici 2025, toutes les bouteilles des producteurs de boissons tels que Coca-Cola, PepsiCo, Nestlé, Spadel, Danone et Sources ALMA seront entièrement recyclables. Et le recyclage est également pris en compte dès le processus de production. Les bouteilles vertes emblématiques de Sprite et de 7UP ont par exemple été rendues transparentes car, après recyclage, elles fournissent ainsi davantage de rPET (PET recyclé) utilisable pour fabriquer de nouvelles bouteilles.

Nous voulons voir chaque bouteille nous revenir

Mais pour pouvoir recycler les bouteilles après utilisation, elles doivent d’abord être toutes collectées. Pour ce faire, les producteurs misent avant tout sur la force de leurs marques, de leurs produits et de leur communication pour sensibiliser les consommateurs à mettre les bouteilles après usage dans le sac bleu ou, lorsqu’ils sont en déplacement, dans les poubelles destinées à cet effet. À l’aide de campagnes publicitaires de grande ampleur, d’actions et sur les emballages, les producteurs appellent ainsi le consommateur à jeter les bouteilles dans la bonne poubelle et à les recycler. « Il est essentiel que nous prenions nos responsabilités pour aider à sensibiliser aux déchets sauvages et éviter que nos emballages ne finissent dans la nature », explique Eva Lefèvre, Director Public Affairs, Communication & Sustainability chez Coca-Cola Europacific Partners. « C’est pourquoi nous nous servons également de nos campagnes de marketing pour faire passer ce message : aidez-nous à recycler. Nous y incitons aussi les consommateurs sur les bouteilles. »

Pratiquement tous les producteurs soutiennent en outre très activement les initiatives de collecte des déchets sauvages, tant au niveau local qu’au niveau international. Il existe notamment une collaboration locale avec Le Click de Fost Plus, une application numérique qui incite les gens à ramasser les déchets sauvages. Des partenariats ont également été conclus avec, par exemple, Plastic Whale, The Recycling Partnership, River Cleanup, Plastic Bank et Natuurpunt. De nombreuses alliances ont aussi vu le jour, comme The Shift, The Alliance against Plastic Waste ou The Recycling Partnership.

« Une bouteille ne doit en effet plus jamais être considérée comme un déchet, nous y croyons très fort. C’est pourquoi, elle doit avoir une certaine valeur aux yeux du consommateur », explique Rozanne Drost, manager durabilité chez PepsiCo. « Le système du sac bleu de Fost Plus est très performant, certainement pour la consommation des ménages. De cette façon, nous collectons la grande majorité des bouteilles. Mais lors des déplacements, un grand nombre de bouteilles n’atterrissent toujours pas là où elles devraient. L’industrie y a œuvré activement ces dernières années et nous avons convenu ensemble des objectifs ambitieux pour maximiser la collecte des emballages de boissons vides. Aujourd’hui, lors de plus en plus d’événements, vous remarquerez par exemple des points de collecte des bouteilles ou gobelets vides intégrés dans l’expérience globale de l’événement. »

« Notre ambition est également d’arriver à des emballages entièrement circulaire » déclare Veerle Lenaerts, marketing manager de Nestlé Waters Benelux. “Cela signifie que nous nous engageons à augmenter le taux de collecte des emballages, afin que le matériau puisse être réutilisé pour fabriquer de nouvelles bouteilles. Par conséquent, nous soutenons aussi les systèmes de collecte visant à rassembler au moins 90 % des emballages à des fins de recyclage. »

Les producteurs s’efforcent également de trouver des moyens de rendre le bouchon et l’étiquette des bouteilles plus recyclables et de mieux les recycler. Le tethered cap, à savoir le bouchon attaché à la bouteille, compte parmi les innovations prévues à cet effet et sera aussi imposé par la loi à partir de juillet 2024 en vertu de la directive européenne sur les plastiques à usage unique. De ce fait, vous ne pourrez plus dévisser complètement ce bouchon, qui sera donc toujours trié avec la bouteille dans le sac bleu et ne finira plus aussi facilement comme déchet dans la nature.

Nouvelles bouteilles au départ du PET recyclé

Le fait que chaque bouteille soit collectée à nouveau est également essentiel pour en faire de nouvelles bouteilles. Si vous pouvez collecter et recycler à nouveau les bouteilles de boissons, vous obtiendrez du plastique recyclé (rPET) de haute qualité que vous pourrez réutiliser pour fabriquer de nouvelles bouteilles. En effet, le secteur opte de plus en plus pour des bouteilles fabriquées à partir de plastique 100 % recyclé. Entre-temps, environ un tiers des bouteilles des marques d’eau et de boissons rafraîchissantes en Belgique et au Luxembourg n’utilisent plus du tout de nouveau plastique (provenant de combustibles fossiles)[1]*. En Belgique, les emballages plastiques de boissons contiennent en moyenne 35 % de rPET. Cela fait de nous un précurseur en Europe où le taux n’est que de 17 %. En résulte également une énorme réduction des émissions de CO2. Selon les calculs de Coca-Cola, une bouteille fabriquée à partir de plastique 100 % recyclé a effectivement une empreinte carbone jusqu’à 70 % inférieure à celle d’un nouveau plastique fabriqué à partir de ressources fossiles. D’ailleurs, la plupart des grands producteurs d’eau et de boissons rafraîchissantes ambitionnent de passer entièrement ou majoritairement au PET 100 % recyclé pour toutes leurs bouteilles d’ici 2025, pour une approche totalement circulaire.***

Et les producteurs regardent aussi plus loin que les simples bouteilles. Ils misent aussi pleinement sur les emballages secondaires, comme le film plastique entourant les multipacks. À cet égard, différents producteurs utilisent déjà des pourcentages élevés de matériaux recyclés pour certaines marques, entre 50 et même 100 %. Les innovations visant à fabriquer des bouchons et des étiquettes en plastique entièrement recyclé font également l’objet d’une grande attention.

Afin de s’assurer que suffisamment de rPET soit disponible sur le marché pour effectuer la transition, les producteurs de boissons investissent aussi dans la recherche et les collaborations avec des partenaires scientifiques et des start-up. Ils investissent par exemple dans la recherche sur les techniques de dépolymérisation, qui réduisent le plastique au niveau moléculaire afin de pouvoir fabriquer un nouveau plastique à partir des molécules. Par conséquent, même le plastique qui ne convenait pas initialement aux produits alimentaires peut entrer en considération.

La production propre de rPET fait également partie des possibilités pour les producteurs de boissons. En 2023, une première unité de fabrication de rPET, FILAO, a vu le jour en Belgique, à Couillet près de Charleroi, en partenariat avec Veolia Belux. « De cette manière, nous avons la garantie de pouvoir produire à partir des bouteilles collectées grâce au sac bleu du PET recyclé de qualité, qui peut être utilisé pour fabriquer de nouvelles bouteilles de boissons. Nous garantissons ainsi la disponibilité, une chaîne courte et la traçabilité du plastique recyclé », explique Agnès Jacquot, directrice RSE et communication de Sources ALMA. « Grâce à cette toute première usine belge de recyclage de PET, nous pourrons transformer plus rapidement et plus facilement les bouteilles en PET collectées en Belgique en recyclat à partir duquel nous pourrons à nouveau fabriquer des bouteilles de boissons en rPET pour le marché belge. »

En tant que secteur, nous mettons donc tout en œuvre pour que chaque bouteille redevienne une bouteille le plus rapidement possible.

PAR CONSEQUENT : Comment faire de chaque bouteille une nouvelle bouteille ?

  • En tenant compte du recyclage dès la conception des emballages
  • En sensibilisant aux déchets sauvages et en investissant dans des initiatives de nettoyage
  • En améliorant l’efficacité du système de collecte des emballages de boissons
  • En utilisant toujours plus de plastique recyclé au lieu de nouveau plastique pour nos bouteilles

* à l’exception du bouchon et de l’étiquette

** Chiffres Rapport Eunomia 2021 répétés

*** à l’exception de la perte normale au cours du processus actuel de recyclage


Partie 2: Ainsi utiliserons-nous moins de plastique

Partie 2: Ainsi utiliserons-nous moins de plastique

Il faut réduire

Dans la première partie de notre dossier, nous avons déjà expliqué que nous nous améliorons sans cesse dans la collecte et le recyclage de nos bouteilles pour en fabriquer de nouvelles. Mais si cela nous permet d’utiliser moins de combustibles fossiles et de réduire les émissions de CO2, notre secteur s’accorde également à dire que nous devons éviter l’utilisation de plastique superflu dans la mesure du possible.

En effet, la prévention des déchets à la source est un moyen efficace de réduire autant que possible l’impact sur l’environnement. Nous essayons donc d’éviter au maximum les produits « suremballés ».

Les producteurs cherchent dès lors des moyens d’utiliser moins de plastique pour les bouteilles et les emballages secondaires (le plastique autour des bouteilles pour former des multipacks). Pour ce faire, de nombreuses solutions innovantes ont été trouvées.

Alléger ou éliminer

Nous avons commencé par nous concentrer sur l’allègement des bouteilles en PET, ce qui influence positivement tant la quantité de plastique utilisée que les émissions de CO2 du transport, puisqu’il est plus léger lui aussi. Plusieurs producteurs le prouvent à l’aide de quelques chiffres concrets : « Chez Spadel, au niveau du groupe, nous sommes parvenus depuis 2018 à économiser 7 % de plastique, soit 2 000 tonnes au total, en allégeant nos emballages. Entre 1971 et 2021, la bouteille de 1,5 litre de SPA® Reine est devenue plus légère de 53 % en utilisant deux fois moins de plastique », commente Christophe Scharpé, Head of Corporate Affairs chez Spadel. « Et d’ici 2025, nous voulons encore réduire de 8 % le plastique à usage unique. » Sources ALMA peut également présenter des chiffres similaires : leurs bouteilles de 1,5 litre sont aussi devenues deux fois plus légères en 25 ans. En 2021, Nestlé Waters a économisé 700 tonnes de plastique en Europe en allégeant les emballages et Danone Waters joue la même carte. Coca-Cola a réduit le poids de ses bouteilles de 30 % ces dernières années.

D’autre innovations et « redesign » aident à économiser du plastique. Par exemple, Coca-Cola utilise 3 500 tonnes de plastique en moins chaque année en Europe grâce à une adaptation de la conception des bouchons sur ses bouteilles.

Les producteurs s’intéressent également aux emballages secondaires entourant les boissons, et les éliminent autant que possible, ou les remplacent par d’autres matériaux. Ainsi, Coca-Cola économise par exemple 80 tonnes de plastique chaque année en remplaçant le film plastique autour des canettes par du carton depuis 2019.

Bouteilles rechargeables ou emballages en gros

Une autre option consiste évidemment à avoir recours à des bouteilles rechargeables, et elle fait actuellement l’objet d’études approfondies. Il faut en effet bien y réfléchir. On suppose trop facilement que les bouteilles en verre rechargeables sont forcément plus durables que les bouteilles en plastique, par exemple. Même si elles peuvent faire partie de la solution, en particulier dans une petite région comme la Belgique où moins de transports éloignés sont nécessaires, il convient d’apporter quelques nuances. Les bouteilles en verre sont par exemple plus lourdes à transporter et requièrent davantage de transport, car un camion contient moins de bouteilles. Elles augmentent dès lors les émissions de CO2. De plus, ce volume doit être transporté deux fois – car elles ne sont pas compressibles comme les bouteilles en PET – lorsque vous les collectez en vue de les réutiliser.

 

Par conséquent, le secteur examine d’autres moyens de disposer de bouteilles réutilisables tout en limitant le transport et les émissions de CO2. Parmi les pistes, citons celle – principalement chez les producteurs de boissons rafraîchissantes – des « dispensed solutions », où des boissons rafraîchissantes sont proposées prêtes à l’emploi par l’intermédiaire de machines (le système tel que nous le connaissons dans les chaînes de restauration rapide) et où l’on peut remplir sa (propre) bouteille réutilisable. De cette manière, aucun transport supplémentaire n’est nécessaire pour collecter les bouteilles/gobelets réutilisables, qui suivent systématiquement le consommateur. Cette solution peut être utilisée aussi bien en déplacement qu’à la maison, où l’on n’a donc même plus besoin de bouteille. En outre, PepsiCo a acquis SodaStream en 2018, offrant aux consommateurs la possibilité de personnaliser leurs boissons à la maison sans utiliser de bouteilles en plastique jetable.

Les producteurs d’eau minérale étudient surtout les emballages en gros afin de réduire le nombre de bouteilles en plastique. Sources ALMA propose par exemple son eau Cristaline dans des emballages de 5 et 8 litres, ce qui permet d’économiser une grande quantité de plastique. Début 2021, Danone Waters (certifiée B Corp en Belgique) a lancé evian® dans une fontaine à eau de 6 litres composée à 100 % de rPET, qui contient 30 % de plastique en moins qu’un pack de 6 bouteilles evian de 1 litre.


Spadel (également certifiée B Corp en Belgique) a très récemment commercialisé pour Spa Reine l’« Éco Pack », une boîte en carton équipée d’un robinet. « Cet emballage de 5 litres contient 65 % de plastique en moins qu’un pack de 6 bouteilles en plastique et réduit l’empreinte carbone de 40 % par rapport à un casier de 6 bouteilles en verre consignées », avance Christophe Scharpé, Head of Corporate Affairs chez Spadel. L’emballage est également 100 % recyclable : la boîte peut être jetée avec les déchets de papier et de carton et le sac en plastique souple à l’intérieur peut être jeté dans le sac poubelle bleu des PMC.

PAR CONSEQUENT : Comment allons-nous utiliser moins de plastique ?

  • En rendant les bouteilles plus légères par une utilisation moindre de plastique ;
  • En réduisant les emballages secondaires en plastique, en les supprimant ou en les remplaçant par d'autres matériaux ;
  • En envisageant à plus long terme des bouteilles rechargeables et des solutions de distribution (boissons rafraîchissantes) ou des emballages en vrac (eaux minérales).

Partie 3 : À quoi ressemble l'usine du futur

Partie 3: À quoi ressemble l'usine du futur

Y aura-t-il encore des bouteilles ?

Bien que nous fassions beaucoup pour réduire le plastique en tant que secteur et que nous examinions les solutions offertes par les distributeurs ou les emballages en gros, les bouteilles continueront à faire partie du portefeuille des producteurs pour le moment. « Les bouteilles restent pour nous un moyen intéressant d’apporter nos boissons aux consommateurs », déclare Rozanne Drost, Sustainability Senior Manager chez PepsiCo. « C’est une solution hygiénique et pratique, et nous pouvons les rendre attrayantes. Nous continuons donc à y avoir recours. Nous restons également convaincus que le plastique (recyclé ou renouvelable) constitue un matériau intéressant pour nos bouteilles. Léger et flexible, il peut être entièrement recyclable. Dans un avenir proche, nous pourrons faire de chaque bouteille une nouvelle bouteille, ce qui nous permettra de réduire l’utilisation des combustibles fossiles. En outre, nous avons conclu une collaboration avec Pulpex et nous avons conçu la première bouteille recyclable au monde composée à 100 % de papier ».

Chez Coca-Cola aussi, la bouteille continue à faire partie de la stratégie d’avenir. Outre le plastique recyclé, la société étudie d’autres matériaux innovants. « Nous avons par exemple été les premiers au monde à parvenir à créer une bouteille adaptée aux boissons composée de 25 % de plastique marin, ainsi qu’une bouteille en plastique végétal composée de 30 % de matériaux végétaux », déclare Eva Lefèvre, Director Public Affairs, Communication & Sustainability chez Coca-Cola. « Qui plus est, nous testons actuellement en Hongrie une bouteille en papier 100 % biologique. »

Spadel envisage d’ajouter des matériaux végétaux ou alternatifs à ses bouteilles d’ici 2025, outre l’évolution vers davantage de rPET. Pour ce faire, elle examine constamment les matériaux disponibles et de nouveaux partenariats.

Poudres et sirops

Parallèlement à la bouteille, d’autres possibilités innovantes sont également passées à la loupe. Comme nous l’avons abordé dans la deuxième partie de ce dossier, les producteurs de boissons rafraîchissantes étudient les « dispensed solutions », où les boissons sont servies prêtes à l’emploi via des distributeurs. Ces solutions seront mises en place de manière de plus en plus innovante, tant à la maison qu’en déplacement, pour permettre des choix de saveurs et de compositions plus personnalisés. Les innovations sur le plan des gobelets réutilisables pouvant être utilisés avec les distributeurs sont aussi analysées, tant en ce qui concerne les matériaux qui les composent que les fonctionnalités, comme la conservation des boissons gazeuses.

Par ailleurs, le secteur se penche sur les possibilités de composer soi-même ses boissons (rafraîchissantes) à l’aide de poudres, sirops, doses... tout en garantissant bien entendu les goûts habituels et familiers que nous connaissons aujourd’hui. PepsiCo y travaille depuis l’acquisition de SodaStream il y a quelques années. Depuis 2020, les saveurs Pepsi et 7UP sont également disponibles pour préparer vos propres boissons rafraîchissantes à la maison. Cette solution fait actuellement l’objet de tests dans les laboratoires de recherche et de développement.

À l’heure actuelle, les producteurs d’eau minérale disposent de moins de possibilités d’expérimenter ce type de solutions, car ils doivent embouteiller à la source. Néanmoins, ils envisagent eux aussi d’autres types d’emballages et d’autres opportunités. Spadel a par exemple lancé un laboratoire interne (The Waterhouse Lab) pour accélérer les idées visant à fournir différemment l’eau aux consommateurs, y compris des alternatives au plastique.

PAR CONSEQUENT : À quoi ressemble l'usine du futur ?

  • Les bouteilles restent une composante essentielle de l’emballage des boissons
  • Le plastique (recyclé) reste également un matériau intéressant pour les bouteilles, car il est léger, flexible et réutilisable
  • Mais il est également possible de fabriquer des bouteilles à partir de papier, de matériaux végétaux ou même de déchets plastiques provenant de l’océan
  • Les « dispensed solutions » et les emballages (en gros) évolueront, tout comme les gobelets rechargeables
  • Préparer soi-même ses boissons (rafraîchissantes) compte parmi les possibilités

Partie 4. Panel Production durable (vidéo)

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