Des boissons saines, la priorité des priorités

Après le prix et le goût, la quantité de sucre/le nombre de calories représente le critère le plus important dans le choix d’une boisson. Près de quatre Belges sur dix (37,2 %) sont donc prêts à payer plus cher pour des boissons saines, selon notre baromètre des boissons 2023.

Pour près de 37 %, le prix constitue le facteur déterminant par excellence, contre le goût pour 29,4 %. Ces deux aspects restent donc les critères majeurs dans le choix d’une boisson (rafraîchissante). Et cela n’a rien de surprenant.

En revanche, il est étonnant de constater que la quantité de sucre et le nombre de calories est la troisième priorité pour choisir une boisson. Il s’agit même du critère le plus important pour un Belge sur dix (10,2 %).

Plus de quatre Belges sur dix vérifient « la plupart du temps ou toujours » la teneur en sucre sur l’étiquette et un tiers (33,3 %) contrôle également le nombre de calories. Nous observons le même phénomène en ce qui concerne les édulcorants (artificiels). Un tiers (33,4 %) s’y intéresse la plupart du temps ou toujours, tandis que 21,9 % négligent le plus souvent cette composante. Pour ce qui est des vitamines, 21,6 % vérifient la plupart du temps ou toujours, et 15,4 % font de même pour les minéraux.

Quatre Belges sur dix (37,2 %) sont même disposés à payer plus cher pour des boissons (rafraîchissantes) plus saines, même si un tiers (33,6 %) n’est pas d’accord et 29 % n’ont pas d’opinion.

La moitié des Belges ne sont pas partisans de la taxe sur le sucre

Le baromètre montre également qu’une majorité de 51,9 % estime qu’il y a suffisamment de choix et de variété dans les boissons (rafraîchissantes) saines. Par ailleurs, seuls 18 % des participants déclarent ne pas trouver leur bonheur dans la gamme actuelle de boissons (rafraîchissantes). Si le consommateur est généralement satisfait, nos producteurs ont certainement l’ambition de continuer à innover et de proposer une large gamme d’options saines.Zet hier je content

Il convient de souligner que 63,9 % des personnes interrogées jugent qu’il faut convaincre les gens d’opérer des choix plus sains principalement de manière positive et à l’aide d’actions de sensibilisation. Information continue et sensibilisation sont donc le mot d’ordre. Seuls 13,9 % des participants pensent qu’il faut forcer les gens à faire des choix plus sains (en augmentant le prix des boissons sucrées, par exemple). En outre, la moitié des Belges (48,5 %) ne sont pas d’avis que la taxe sur le sucre appliquée aux boissons rafraîchissantes nous incitera à faire des choix plus sains.

Près de quatre personnes sur dix (39,7 %) estiment qu’un score de santé, comme le Nutri-Score bien connu, serait utile pour savoir en un coup d’œil si une boisson est bonne pour la santé. Toutefois, 31 % affirment également qu’un score de santé ne les aide pas à déterminer réellement dans quelle mesure une boisson est saine. Pour 2,4 % seulement, un tel score joue un rôle dans le choix d’une boisson.

L’avenir : plus sain et plus durable

En ce qui concerne ce qui, selon nous, influencera le plus le choix d’une boisson dans 10-15 ans, la santé (20,7 %) et la durabilité (24,1 %) pèsent de plus en plus lourd dans la balance. Le prix (48,0 %) et le goût (29,0 %) conservent néanmoins leur pertinence.

Dès lors, nous nous attendons principalement à ce qu’il n’y ait que des ingrédients (34,5 % dans le top 3) ou des édulcorants (25,1 %) d’origine naturelle, que les consommateurs composent eux-mêmes leurs boissons rafraîchissantes (26,2 %) et que les emballages soient fabriqués à partir de matériaux complètement différents (30,1 %). Nos producteurs s’investissent déjà pleinement pour rendre possibles de telles innovations.



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