Suite à une visite de presse organisée en décembre 2019, nous avons tourné les images suivantes sur les sites de Spa Monopole et Chaudfontaine.
Saviez-vous que la bouteille qui protège votre eau est de plus en plus composée de plastique 100% recyclé ? Ou que l’eau minérale provient souvent de régions où le sel n’est pas autorisé sur les routes pendant l’hiver ?
Les membres de la FIEB déploient quotidiennement des efforts considérables dans le domaine de la durabilité. Les sources sont protégées et des investissements sont faits pour la durabilité des emballages.
La protection des sources d’eau
En Belgique, il existe 22 sources reconnues d’eau minérale naturelle et 13 sources d’eau de source. La superficie des zones de protection autour de ces sources est de plus de 240 kilomètres carrés. Cela équivaut à plus de 37 000 terrains de football.
Pourquoi pensez-vous que ces zones de protection sont nécessaires ? Leur importance ne doit pas être sous-estimée. Grâce à ces mesures, la pureté de l’eau est assurée. Si nous voulons que les sources nous fournissent un produit de qualité pour encore de nombreuses années à venir, il est nécessaire de les protéger.
Le risque de pollution est minime grâce aux zones de protection. Toute activité humaine polluante ou nuisible à la nature est réglementée ou interdite dans ces zones. Par exemple, les pesticides ou les engrais ne peuvent pas être utilisés et des huiles écologiques sont utilisées pour les machines agricoles. Toutes ces mesures profitent également à la biodiversité autour des sources.
Un exemple d’une telle zone de protection est la zone source de Spa Monopole. Toutes les activités agricoles et industrielles sont interdites dans cette zone et du sable est utilisé pour rendre les routes moins glissantes en hiver, à la place du sel de voirie. Spa Monopole travaille en collaboration avec des partenaires locaux du secteur privé et avec les autorités locales.
L’un de ces partenaires est Bee-o-diversity, un projet qui mesure la biodiversité sur base des colonies d’abeilles. Leur présence est une mesure de la qualité de l’environnement et de la biodiversité autour de la source. Le nombre d’abeilles est passé de 160 000 à 400 000 au fil des ans, ce qui peut être considéré comme une preuve de l’impact positif de ces mesures.
Emballage durable
Le secteur ne prend pas seulement des mesures pour protéger les sources d’eau. Il en prend aussi pour emballer les boissons de manière durable. En collaboration avec Fevia, la Fédération de l’industrie alimentaire belge, Comeos, Detic, Buurtsuper et Unizo, des engagements ont été pris en 2018 avec une série d’objectifs concrets dans le domaine de l’emballage durable. Par exemple, le secteur veut utiliser 25 % de matériaux recyclés dans tous les emballages de boissons d’ici 2022. Il souhaite également que 100 % des emballages sur le marché soient réutilisables, recyclables, compostables ou biodégradables d’ici 2025. C’est déjà le cas pour les emballages de boissons en verre, en canette ou en PET.
À l’usine d’embouteillage de Chaudfontaine, plusieurs exemples ont été présentés pour illustrer les efforts déployés par les entreprises du secteur pour atteindre les objectifs fixés. La marque a pris un rôle de leader dans ce domaine et s’engage dans l’économie circulaire. Par exemple, elle a déjà atteint ses objectifs pour 2022 : depuis 2019, toutes les bouteilles en plastique sont fabriquées à partir de plastique 100% recyclé. Il en va de même pour les films d’emballage. Par ailleurs, comme beaucoup d’autres marques d’eau, Chaudfontaine travaille également avec des bouteilles en verre réutilisables : les bouteilles en verre de Chaudfontaine sont réutilisées une cinquantaine de fois en moyenne. L’entreprise dispose de 3 lignes de production pour réaliser tout cela : 2 lignes pour le PET et 1 ligne pour le verre.
Tous les membres de la FIEB sont engagés dans la durabilité
L’histoire de Chaudfontaine et de Spa Monopole illustre bien leur travail de pionniers dans le domaine de l’emballage et de la protection des sources. Ce que font les deux marques est représentatif de l’engagement de l’ensemble du secteur.
Par exemple, la marque d’eau Valvert (Nestlé) a conclu un accord en 2018 avec les agriculteurs locaux et le gouvernement local d’Etalle pour s’engager dans l’agriculture durable : les agriculteurs reçoivent des conseils de bio-ingénieurs expérimentés et ne sont pas autorisés à utiliser des pesticides et autres produits chimiques. Valvert travaille également avec des bouteilles en plastique entièrement recyclées.
Evian (Danone) veut devenir une marque totalement neutre en carbone en 2020. L’entreprise poursuit également les objectifs de Fevia, et veut travailler de manière totalement circulaire d’ici 2025.
Découvrez les investissements du secteur dans le développement durable sur www.fieb-FIEB.be et fevia.be/fr/emballages2025